mercredi 6 mars 2013

Cent ans d'éternel féminin...

Qui a dit que Robida était misogyne ? personne, bien au contraire, d'ailleurs, Albert Robida dans ses romans d'anticipation nous montre des femmes qui deviennent les égales des hommes, et qui  les dépassent dans de nombreux domaines... mais peut-être regrette-t-il secrètement, qu'elles y perdent un peu de féminité.

Toujours est-il qu'en 1901, dans l'Album qui lui est dédié, paraissant mensuellement chez Tallandier, Robida propose aux lecteurs une sorte de décor d'éventail, "Cent ans d'éternel féminin", qui présente l'évolution de la femme au cours du XIXe passé.

C'est du pur Robida, c'est bien vu, pertinent et amusant.

La Merveilleuse de 1800.

L'amante du guerrier, hélas bientôt sa veuve.

L'âme soeur, 1830.

Epouse de notable négociant électeur et capitaine de la Garde Nationale.

Lionne de 1855.

Frivole cocodette du Second Empire, 1865.

La cycliste.

La chauffeuse de 1900 !

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