lundi 29 novembre 2021

Téléphonoscope n°28 - Robida et l'écologie

  Robida et l'écologie

(44 pages)

Sommaire :

  1. Préservation et recréation de la nature par Dominique Lacaze
  2. Encombrement et pollution urbaine par Dominique Lacaze
  3. Pression démographique, la recherche d’une solution par Dominique Lacaze 
  4. Robida collapsologue ? par Michel Thiébaut
  5. La quête d’énergie
  6. L’épuisement des sols
  7. Jouir de la nature selon Robida
  8. Usines, la bête noire d’Albert Robida par Marie Palewska
  9. Vieux Paris et développement durable par Laurent Antoine


Bulletin des amis d'Albert Robida
Novembre 2021 - numéro 28

Auteurs : Marie Palewska, Dominique Lacaze, Michel Thiébaut, Laurent Antoine. 


Robida et l'écologie

    Robida a été très sensible à la dégradation de l’environnement naturel. C’est un amoureux du littoral breton et des bords de rivières, une nature plutôt paisible qui repose du tumulte des métropoles. Or cette nature est menacée par l’industrialisation, ses fumées toxiques, ses rejets chimiques, son vacarme. Mais la cause essentielle des nuisances de la vie moderne est la croissance démographique.
À ces phénomènes déjà tangibles à la fin du XIXe siècle, Robida va donner, dans ses anticipations, une bien plus grande ampleur. Cependant les nouveaux moyens technologiques n’aggravent pas tous la situation ; certains apportent même des solutions. Les tubes transportent silencieusement et évitent les encombrements d’autrefois. Par contre, la circulation aérienne se densifie. Le trafic automobile, plus tardif, a des aspects positifs. Ces transports nouveaux dopent le tourisme, mais dénaturent le littoral et l’Italie.

    Robida s’attache beaucoup à résoudre le problème démographique. Les nourritures synthétiques à base d’algues et l’énergie décarbonée par géothermie, hydraulique ou dissociation atomique sont des propositions particulièrement modernes. La construction sur le territoire maritime est menée de façon démesurée, mais se pratique aujourd’hui à moindre échelle. Concernant la préservation de la nature, Robida préconise un moyen qui est aussi le nôtre, la création de parcs naturels. Ajoutons la création d’une immense zone forestière venant remplacer le sol dévasté du front de la Grande Guerre, prémisse des Murailles vertes chinoises et sahéliennes.

    Si l’inquiétude écologique de Robida reste forte, s’il dénonce jusqu’à la fin de son œuvre la mauvaise gestion de la planète, il aura aussi cherché des remèdes, certains ironiques. On perçoit même un certain optimisme quant à l’emploi de nouveaux moyens techniques dans ses ouvrages les plus tardifs. Mais cela s’entremêle avec des visions plus noires concernant la guerre, les catastrophes naturelles, l’envahissement industriel ou l’épuisement des sols.


Éric Blanchegorge & Dominique Lacaze




Site Association des Amis d'Albert Robida : http://www.robida.info

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