Cet article vient de paraître dans la revue "Romantisme" (n°177) édité chez Armand Colin.
AUTEUR(S) Bruno Montamat
Les cercles artistiques, littéraires et philosophiques d’Hector Guimard, « architecte d’Art »
Résumé :
L’historiographie de l’Art nouveau français a, faute d’archives privées, souvent présenté l’architecte Hector Guimard, pionnier de ce mouvement artistique aussi éphémère que singulier, comme un génie solitaire voire incompris, en retrait des courants littéraires et philosophiques de son temps. La découverte de son appartenance durant sa jeunesse à un cercle de relations frondeuses et idéalistes, représentatives de l’esprit fin-de-siècle, modifie la perception du personnage comme l’étude de ses créations architecturales. Lié à des personnalités aujourd’hui oubliées de la bohème montmartroise (Bans, Straus, Alcanter de Brahm) et à leur modeste mais ambitieuse revue, La Critique, le jeune architecte se retrouva soutenu et encouragé dans ses recherches plastiques pour une Renaissance des arts français. Au-delà de l’enrichissement biographique, leur apport ouvre de nouveaux champs de recherche par la prise en compte de l’influence des théories occultistes ou des romans d’anticipation dans l’élaboration du « style Guimard », expression unique, dans l’histoire de l’art, d’application de l’énergie du flux végétal à l’architecture et aux arts décoratifs.
Romantisme n° 177 (3/2017) - 144 pages - 20 €
...et question à l'auteur : Robida se serait-il inspiré de Guimard pour sa fameuse Rue Modern Style, parue dans l'Album de 1902, chez Tallandier ?
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