Projet pour le remplacement des vingt-deux statues de charcutières
de la façade de l'exposition
par les vingt-deux statues des plus jolies actrices de Paris.
Suite des réponses de ces dames, parues dans La Vie Parisienne du 18 mai 1878,
avec le second courrier publié, celui de Marie-Gabrielle Krauss de Vienne (24 mars 1842 - 6 janvier 1906), célèbre tragédienne de l'Opéra de Paris qui, comme vous allez pouvoir le comprendre avec la lecture de ce courrier, n'a pas forcément un physique très facile !
Monsieur,

Vous me représentez toujours horrible dans votre journal. Je vous assure que je ne suis pas aussi laide que cela. Quand une femme a un talent aussi dramatique, il lui est impossible d'être laide. Ma figure Monsieur, a fait des fanatiques, je pourrais vous les citer.


J'ai les plus beaux bras de l'Opéra, et pas des bras bêtes, des bras qui ont de l'accent, des bras qui sentent quelque chose.


Si cela me change en mieux, je n'hésiterai plus à me les faire enlever.
Quant aux jambes, ça m'est égal, je ne pose pas pour le pied.
J'ai l'honneur...
G. Krauss de Vienne
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