Cet ouvrage passe en revue des siècles de complicité avec la race équidés, et force est de constaté qu'en cette de seconde moitié du XIXe siècle, les machines prennent de plus en plus le pas sur le noble animal.
Que ce soit pour se déplacer seul ou en famille, pour aller à la guerre ou transporter des charges, automobiles, autobus, ou simples vélocipèdes tant appréciés par Pierre Giffard (et préconisés, il créé le quotidien Le Vélo en 1892), font leur apparition à chaque coin de rue.
Évidemment, ces grands bouleversements affectent également notre façon d'être, notre vie, et aussi notre habillement.
Albert Robida a richement illustré cet ouvrage avec près de 200 dessins, et s'arrête sur certains constats tout à fait pertinents, et les illustre avec les détails amusants dont il a le secret !
Je me suis penché avec délectation sur une de ces illustrations, qui prouve, comme s'il en était besoin, que les habitudes vestimentaires féminines doivent évoluer afin de s'adapter à certains modes de locomotion. Albert Robida laisse donc imaginer au lecteur, les risques de la situation... et surtout, ses conséquences !!
Ce n'est bien sûr pas la plus "léchée" de ses illustrations, mais on peut l'apprécier pour son esthétique particulière.
Les dernières jupes... ou la fin des jupes... à vélo ?
Et pour ne pas être en reste avec l'art Robidien, ci-dessous, une planche couleur hors-texte extraite de la Fin du Cheval, qui nous prouve que la mécanisation, et la vélocypédisation de nos contrées peut quand même conserver dans un certain contexte, un rien de bucolique, et beaucoup de charme !
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