Robida homme de presse
(52 pages) 104 illustrations Sommaire :
- Du Journal amusant à La Caricature par Michel Thiébaut
- Robida au Petit Français illustré par Dominique Lacaze
- L’Almanach Vermot et Robida par Laurent Antoine
- Robida, auteur et illustrateur du Journal des Voyages par Dominique Lacaze
- Robida, un reporter dans l’actualité par Philippe Brun
- D’une revue l’autre par Laurent Antoine
- Retour sur Les Vieilles Villes par Michel Thiébaut
Auteurs : Philippe Brun, Dominique Lacaze, Michel Thiébaut, Laurent Antoine.
Robida homme de presse
Dans une première période Robida participe à des revues humoristiques (Journal amusant, Paris-Caprice) et surtout à La Vie parisienne où son style s’affirme, spécialement dans la mise en pages. On va ici étudier particulièrement ces années de formation jusque-là un peu délaissées dans notre revue. En 1880, Georges Decaux confie à Robida la direction de La Caricature dès sa création, ce qui lui donne une totale liberté éditoriale et une grande ouverture à l’actualité de l’époque. Sa veine satirique et mondaine intervient aussi dans Le Monde comique et La Vie élégante qui sont également créés par Decaux.
À partir de 1890, la vie de caricaturiste est finissante et, avec l’âge, Robida se tourne, au moins en partie et jusqu’à la fin de sa vie, vers la jeunesse. Sa participation au Petit Français illustré, édité par Armand Colin, va être déterminante et lui permettre, entre autres, de publier en feuilleton, puis en volumes, toutes sortes d’ouvrages. Par ailleurs, l’activité devient foisonnante. Dès le début de ces années 90, la participation à La Nature n’est pas aussi scientifique qu’on peut le penser puisque la satire y est bien présente. Les Annales politiques et littéraires vont permettre de renouer avec l’actualité, la caricature, puis l’anticipation.
On ne peut suivre ensuite la multiplicité des participations, mais, à partir de 1900, deux d’entre elles sont essentielles. Avec l’Almanach Vermot, Robida peut coller à l’actualité jusque dans les années 20. D’autre part Le Journal des voyages lui permet de reprendre son activité de voyageur-dessinateur, sans doute son activité préférée, qu’il peut ainsi poursuivre malgré la concurrence de la photographie.

















































