jeudi 3 septembre 2015

Albert Robida... encore à l'honneur !

(Bé)vues du futur. Les imaginaires visuels de la dystopie (1840-1940)
Presses universitaires du Septentrion, juin 2015

Ouvrage coordonné par Valérie Stiénon et Clément Dessy
(FNRS - Université libre de Bruxelles).

http://www.septentrion.com/fr/livre/?GCOI=27574100088200
306 pages - broché - 16x24cm

Le collectif comporte deux études de Philippe Kaenel et Sandrine Doré exclusivement consacrées à Robida, ainsi que plusieurs autres analyses traitant de son œuvre d'anticipation.


Le résumé
Aujourd’hui au cœur des cultures télévisuelle et adolescente, la dystopie possède une histoire riche et méconnue qui reste à découvrir. Ce volume illustré offre un aperçu chronologique et analytique d’oeuvres francophones – paralittéraires ou d’avant-garde – qui, à cette enseigne, mêlent projection dans le futur et vision critique de la société. De 1840 à la Seconde Guerre, les caractéristiques visuelles de la dystopie permettent de cerner un imaginaire central dans la littérature et les arts. L’imaginaire dystopique ne touche pas seulement à l’iconographie. Il concerne aussi les ressources textuelles de la description, la circulation transmédiatique des fictions et la définition même d’un univers souvent improprement qualifié par les étiquettes de fantastique et de science-fiction.

Les contributeurs
Laurent Bazin - Jean-François Chassay - Katarzyna Cytlak - Sandrine Doré - Björn-Olav Dozo- Jérôme Dutel - Julie Fäcker - Xavier Fontaine - Thibault Gardereau - Olivier Ghuzel - PhilippeKaenel - Francesco Muzzioli - Françoise Sylvos, Dick Tomasovic, Natacha Vas-Deyres, Dominique Warfa, Chapman Wing.

Ce volume collectif abondamment illustré offre un aperçu chronologique empruntant ses approches à l’analyse de texte, à l’étude de l’image fixe ou animée, à la sociologie des auteurs et de l’édition, ainsi qu’à l’histoire des représentations. Il se centre sur les aires d’expression française, qui ont leurs propres spécificités, distinctes des réalisations anglo-saxonnes. Envisageant tant les œuvres paralittéraires que celles d’avant-garde, il met à l’honneur une production foisonnante, encore peu étudiée : de Souvestre à Bartosch, sans oublier Henriot et Robida, de l’eschatologie biblique à la poétique des ruines de la ville moderne, en passant par l’archéologie rétrofuturiste et l’imaginaire des fourmis.

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